La famille
THOMASSIN mérite une étude particulière en raison de son ancienneté
mais aussi de son importance en Lorraine et Bourgogne.
Cette
famille se retrouve dans de nombreux armoriaux et fut étudiée par une
descendante, madame GEROME-THOMASSIN dans une étude non publiée intitulée "
Famille Thomassin". De même le livre "
Histoire de Montdoré",
de Madeleine SOLEIL, reprend une grande partie de l'histoire de cette
famille, surtout à partir de Clément THOMASSIN qui fut seigneur de ce
lieu et y fit bâtir son château.
Je retrouve dans ma généalogie
Marguerite THOMASSIN qui descend directement de la famille THOMASSIN de
Charmes-sur-Moselle et également de celle de Vesoul par un mariage, comme nous le
verrons.
Je vais essayer de reprendre ici les renseignements les plus intéressants pour nous.
La
famille THOMASSIN est très complexe à étudier car ce nom est d'une part
très commun, et d'autre part elle était très mobile géographiquement.
Les études la concernant nous indiquent qu'elle est de noblesse
d'extraction et originaire du Brabant, sans preuve formelle car nous
sommes là en plein Moyen-Âge. Cette famille donna deux rameaux
principaux qui conservèrent des relations au point de donner un mariage
entre ces deux branches comme nous le verrons : la famille Thomassin
dite de Charmes (Vosges en Lorraine) et la famille Thomassin dite de Vesoul (Haute-Saône en Bourgogne). D'autres
branches s'établirent en Champagne, en Provence et à Lyon, mais nous ne
les étudierons pas ici.
Branche de Charmes
La famille Thomassin de Charmes, bien
que déjà noble, fut anoblie par les ducs de Lorraine à plusieurs
reprises en la personne de Claude THOMASSIN (1592), Clément THOMASSIN
(1598), Philippe THOMASSIN (1609) et Nicolas THOMASSIN (1700). Il
s'agissait d'une pratique courante que d'anoblir de nouveau des
familles déjà nobles, soit qu'elles aient perdu les preuves de leur
noblesse en raison d'incendies ou de guerres, soit qu'elles
souhaitaient faire reconnaître dans le duché de Lorraine des
prérogatives qu'une noblesse "étrangère" pouvait voir contestée. Tous
les anoblis de la famille de Charmes reçurent les armes suivantes :
Armoiries de la famille Thomassin de Charmes :"D'azur,
à l'ours d'or mis en pal, armé et lampassé de gueules, tenant entre ses
pattes une fleur de lis d'argent ; et pour cimier l'ours naissant de
l'écu, tenant une masse d'arme d'argent" Charmes-sur-Moselle en 1545 avec au centre la maison des Thomassin, avec un portail flamand Les
deux familles firent bâtir une chapelle dite de "Notre-Dame de Pitié,
l'une respectivement à Charmes, qui existe toujours et qui est connue
aujourd'hui sous le nom de "Notre-Dame de grâce", l'autre en l'église
St Georges de Vesoul, parmi les 22 chapelles de cette église,
malheureusement entièrement reconstruite au 18° siècle, appelée par la
suite "Chapelle des Thomassin".
Chapelle Notre-Dame de Pitié de Charmes de nos jours :
Chapelle Notre-Dame de Grâce, anciennement Notre-Dame de Pitié, fondée par les Thomassin de Charmes
Elle fut restaurée et agrandie en 1724, supprimant de nombreuses inscriptions et dalles funéraires à jamais perdues
Voici ce que Jules RENAULD, dans son ouvrage
« La ville de Charmes-sur-Moselle aux XVI° et XVII° siècles », 1861,
Nancy, Husson-Lemoine libraire, Lucien WIENER éditeur, nous apprend sur cette
chapelle :
Au milieu de l’ancien cimetière, et à l’ombre
des marronniers séculaires, se trouve la chapelle dite de Notre-Dame-de-Pitié ou
du cimetière, composée d’une abside et de deux nefs inégales, dont la plus
grande semble avoir été ajoutée avec la tour du clocher, à la chapelle
originaire.
Plan ancien de Charmes-sur-Moselle, avec sur l'extrème droite la Chapelle Notre-Dame de Grâce (lettre L) entourée du cimetière Cette chapelle fut bâtie au XV° siècle. Une
inscription appliquée au mur de l’abside, à gauche de l’autel, rappelle que son
fondateur, nommé Lepetit THOMASSIN, est décédé à Charmes, le 24 mars 1498.
Au-dessous on lit : « Thomassin THOMASSIN, petit-fils du susdit
fondateur, est ici inhumé, qui décéda le 18 août 1581. »
Pierre funéraire du fondateur de la Chapelle Notre-Dame des Grâces de Charmes
Le sol de la chapelle est pavé de pierres
tombales, la première représente un squelette, tenant une inscription ainsi
conçue : « Cy gist honorable homme, Nicolas Richard, de son vivant
tabellion, clerc juré, contrôleur de la ville de Charmes, qui trépassa le 14e
jour du mois de janvier 1566 avant Pâques. »
Au milieu de la seconde pierre, un écusson
ornementé et surmonté d’un sablier et d’une tête de mort, porte cette
inscription : « Cy gist honorable hôme, maistre Jean Petitdidier,
natif d’Aulnoux ès Vosges, lui vivant maître ès arts et tabellion de S.A.
demourant à Charmes, lequel trépassa de ce monde, le 3e jour de
septembre 1582. » (*)
Enfin sur une troisième pierre, près de
l’autel, on lit : « Cy gist le corps de messire Dominique Poirot,
vivant prestre, ancien vicaire de Charmes et chapelain de Saint-Basle et de
Notre-Dame-de-Pitié du cimetière, qui, décéda le 26 août 1727, à l’âge de 62
ans. » Nous supposons que c’est le prêtre signalé à
Louis XIV, dans le rapport de 1697, comme menant une vie exemplaire de vertu et
de piété.
Acte de décès de Dominique POIROT, probablement parent de Marguerite POIROT (frère?) laquelle épousa Dominique THOMASSIN
Sur un des côtés de la chapelle il existait
un charnier protégé par une balustrade ; il n’en reste plus de trace.
En 1867, l’administration municipale fit
disparaître les dernières tombes, pour les transférer dans le nouveau
cimetière ; on ne voit plus que quelques fragments d’inscription,
concernant les familles de l’Espée et de Saint-Privé.
La chapelle du cimetière vient de recevoir
une nouvelle destination, qui semble devoir en assurer la conservation :
elle sert aujourd’hui d’oratoire à l’hôpital de Charmes, installé récemment
vis-à-vis de cette chapelle.(*) Jean PETITDIDIER, de
Charmes, natif d’Anould, nommé tabellion aux bailliages de Nancy, Vôge et
Châtel-sur-Moselle le 24.12.1568. AD54 B39 f°20.
Branche de Vesoul
La famille Thomassin de Vesoul portait quant à elle les armes suivantes :
Armoiries des Thomassin de VesoulEx-librisArmoiries de Thomassin de Vesoul de nos jours sur le fronton de l'hôtel Henrion de Magnoncourt à Vesoul"D'azur à la croix noueuse ou écotée d'or", parfois "Azur à
deux bâtons d’or, chacun six nœuds, trois d’un côté et trois d’autre"
Nobiliaire de Franche-Comté, Lirion Ce qui donne de manière plus stylisée sur le site Internet http://www.capet.org :
Tout
comme le famille Thomassin de Charmes, la famille Thomassin de
Vesoul fit bâtir une chapelle dite de "Notre-Dame de Pitié", en
l'église
St Georges de Vesoul, parmi les 22 chapelles de cette église,
appelée par la
suite "Chapelle des Thomassin". Malheureusement cette église fut
entièrement reconstruite au 18° siècle et la chapelle des Thomassin a
probablement aujourd'hui disparu.
Vesoul
au 17° siècle avec au centre l'église St Georges (flèche la plus haute)
où se trouvait la chapelle Notre-Dame de Pitié dite des Thomassin
(dans La chronique de l'église de Vesoul, abbé J. Morey, Montbéliard, 1886)
La famille Thomassin de Vesoul fit construire un hôtel particulier qui existe toujours :
Hôtel Thomassin de Vesoul, rue Salengro, construit entre 1480 et 1483 par Jacques THOMASSINRemarquez les armoiries de la famille sculptées au-dessus de la fenêtre
(Monument historique depuis 2008)
Comme
nous l'avons vu plus haut, l'hôtel Henrion de Magnoncourt de Vesoul
comporte les armes de la famille Thomassin de Vesoul. La tradition veut
que trois frères de la famille Thomassin habitaient à la fin du 15°
siècle la ville de Vesoul, Jacques THOMASSIN fit construire l'hôtel
Thomassin de la rue Salengro, Philippe THOMASSIN la maison qui a pris
le nom de "Chatelet" et dont la rue a hérité du nom, Jean THOMASSIN la
maison appelée aujourd'hui hôtel Henrion de Magnoncourt, rue de
Mailly.
Hôtel
Henrion de Magnoncourt, rue de Mailly à Vesoul, construit en 1530, dont
la tour plus ancienne fut construite par les ThomassinRemarquez les armoiries de la famille Thomassin, ses premiers propriétaires, sculptées au-dessus de la porte d'entrée de la tour
Cette demeure abrita les préfets jusqu'en 1821 et est aujourd'hui le siège de la direction régionale du patrimoine
(Monument historique depuis 1989)
Le Chatelet, rue du Chatelet à Vesoul, qui fut construit par Philippe THOMASSIN Suite
au mariage de Jean THOMASSIN de Charmes avec Claude THOMASSIN de
Vesoul, leurs descendants prirent l'habitude d'écarteler leurs blasons
aux armes des deux familles :
Armoiries des Thomassin de Charmes, descendants de Jean Thomassin de Charmes et Claude Thomassin de Vesoul
(Ex-libris)
Généalogie de mes ancêtres THOMASSIN
Je
ne vais pas reprendre ici l'intégralité de la généalogie de la famille
THOMASSIN qui est très complexe. Je vais ici me limiter à mes propres
ancêtres qui mettent bien en lumière la réunification des deux familles illustrée par leurs armoiries.
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BRANCHE DE CHARMES
Jehan THOMASSIN,
dit le Petit THOMASSIN ° vers 1430, + 24.03.1498 et est enterré en sa chapelle
qu’il fit bâtir vers 1480 sur ses terres. Il vit á Charmes et possède des
terres le long de la Moselle. La chapelle des morts qu’il fit bâtir vers 1480
et qui existe encore aujourd’hui, dédiée á Notre Dame de Pitié, nommée ensuite
Notre-Dame des Grâces, était destinée à sa famille mais servit de sépulture aux
40 Gascons pendus par Charles Le Téméraire lors de l'attaque de Charmes en 1475
et auparavant jetés dans une fosse commune. Jean THOMASSIN possédait également la chapelle dédiée
à St Jacques le Majeur en l’église paroissiale de Charmes, ainsi qu’une
imposante maison dite le Château ou la Maison forte. Il descend probablement de Jehan THOMASSIN, dit
« Le Petit Thomassin », signalé habitant de Charmes en 1345, avec son
frère prêtre dit « Le Grand Thomassin ». I Jehan THOMASSIN ° 1485, + 1553 CHARMES, X vers 1527, Porte-Enseigne de la ville de
CHARMES. Le duc de Lorraine dit de lui « Pour s’avoir comporté en
fidélité, loyauté et distinction et avoir reçu et porté l’estat de Portenseigne
en notre ville de Charmes, où il nous a toujours fait honneur et n’a vécu
autrement que noblement ». I | BRANCHE DE VESOUL
Philippe THOMASSIN épouse une demoiselle MAREILLI I Jehan THOMASSIN sieur de Jailly, épouse Guyonne DE CUVE I Huguenin THOMASSIN encore vivant en 1330. I Jehan THOMASSIN encore enfant en 1360, dit de Besançon, épouse en premières noces
Adeline VINCENT (teste en 1444, mère de Jehan qui suit), épouse en
secondes noces Catherine (teste en 1459), Lieutenant général du
bailliage d'Amont à Vesoul en 1393 pour le duc Philippe le Hardi. En
1413, toujours nanti de cet office, il fit ses preuves de noblesse, à
la demande du procureur général du duc Jean-sans-peur. I Jehan THOMASSIN écuyer du duc Charles le téméraire qui, par patentes données à
Vesoul le 21.01.1475, le nomma capitaine de la ville et du château
domaniaux de Chariez au bailliage d’Amont. Seigneur de Juilly et à
Vesoul où il réside, une sentence rendue le 16.04.1476 au siège de
cette ville déclare qu’il est « gentilhomme ancien et habile pour tenir
lesdits héritages de fief ». Par contrat du 12.06.1462 il a épousé Anne
VIRIOT, dame d’Autet, paroisse de Dampierre-sur-Salon (70), ancien
bailliage d’Amont. I Huguenin THOMASSIN écuyer, seigneur de
Virey sous Bar-sur-Seine en Bourgogne, inhumé en la chapelle familiale
en l’honneur de Notre-Dame de la grande en l’église Saint-Georges de
Vesoul, la plus proche des fonds baptismaux. Il épousa DE REMILLY Marguerite, dame de Virey sous
Bar-sur-Seine. La famille de REMILLY ou ROMMILY portait les armes
suivantes : "D'azur à la fasce d'or, à trois pointes de même en chef et
à la rose d'argent en pointe." I Jehan THOMASSIN
I Jean THOMASSIN habitait
Vesoul (70) dans l'actuel hôtel Henrion de Magnoncourt dont nous avons reproduit ci-dessus une photo
I Claude THOMASSIN ° vers 1504, de VESOUL (70) Elle aurait été élevée dans l'actuel hôtel Henrion de Magnoncourt à Vesoul dont nous avons reproduit ci-dessus une photo I |
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- I
Thomassin THOMASSIN ° vers
1530 CHARMES, + 18.08.1581 CHARMES, inhumé à CHARMES en la chapelle Notre-Dame
de Pitié fondée par son grand-père : « Thomassin THOMASSIN, petit
filz du susdit fondateur et icy inhumé, qui décéda le 18 Aout 1581. Priez pour
leurs ames », épouse vers 1558 Claudon BALLAY, °
vers 1535, + 1602 ou 1610.
IClément THOMASSIN puis THOMASSIN DE
MONTDORE ° vers 1560 CHARMES, + en 1626 VAUVILLERS (70), épousa Catherine DE
VILLIERS, ° vers 1572, + 1643, laquelle géra la seigneurie de Montdoré
jusqu’à la majorité de son fils, assistée de deux avocats.
Clément THOMASSIN était receveur de la terre et
seigneurie de Vauvillers pour le sieur de Bourbonne, dont il occupait le
château. Il
devint seigneur de MONTDORE (70) et vint en
occuper le château après achat de la seigneurie en 1603. Il acheta au
ban et
territoire d’Hurecourt les hommes, la justice, four, dîmes, tailles,
censes et rentes pour 3000 francs. Il devient également admodiateur de
la commanderie de
Xugney puis seigneur d’Hurecourt et Aillevillers. Clément THOMASSIN fut anobli par le Duc Charles III
de Lorraine le 12.04.1598 qui dit de lui : « lui et ses devanciers
ont pendant leur vie fort bien servi le public et se sont comportés dignement
vertueusement en charge où ils ont été employés. Ont toujours vécu noblement et
en honneur, sans exercer de fonction de roture ainsi que ses devanciers, faits,
tenus et réputés nobles ». Clément THOMASSIN tomba malade et céda par testament
du 24.03.1625 à son fils François THOMASSIN les seigneuries de Montdoré
et Hurecourt. Clément THOMASSIN était le neveu de Claude THOMASSIN,
lieutenant du bailli de Nancy demeurant à Neufchâteau, anobli le 15.07.1592 par
le duc Charles de Lorraine. Clément THOMASSIN était le frère de Philippe
THOMASSIN, anobli à la requête du sieur de Bourbonne le 04.02.1609 par le duc
Henri de Lorraine, et dont l’épouse Florence XANREY épousa en secondes noces
Gaspard VALLEE, prévôt de Charmes.
portrait de Clément THOMASSIN et Marguerite DE VILLIERS IFrançois THOMASSIN °
vers
1602 MONTDORE (70), + fin 1640 de la peste à RANCOURT et inhumé en la
crypte de
Rancourt, épouse en premières noces le 28.02.1629 à VAUVILLERS (70)
Marguerite CAILLOZ (probablement de
Neufchâteau, fille de Claude CAILLOZ bourgeois de Neufchâteau et d’Anne
SALLET), puis en secondes noces une demoiselle DE RANCOURT. François THOMASSIN devint seigneur de Montdoré et
Hurecourt (70) suite au testament de son père du 24.03.1625. François THOMASSIN rédigea une lettre testament le
04.11.1640 à Rancourt alors qu’il s’occupait des pestiférés de la seigneurie
hébergés dans la salle d’armes du château de Rancourt, ruiné par les armées
étrangères, tout comme le château de Montdoré. En 1641, la tutelle de ses trois enfants est confiée
à Anne THOMASSIN, épouse FOURAIRE de Ville-sur-Illon.
François THOMASSIN et la Demoiselle de RANCOURT représentés en l'église de Montdoré
IDominique THOMASSIN ° vers
1638, de RANCOURT (acte de baptême tardif en 1640 à Rancourt), + 10.01.1715 RANCOURT.
Il demeurait à Rancourt et ne revendiqua pas ses droits
sur le château et la seigneurie de Montdoré (70) qui passa à la famille
COURTAILLON, laquelle se fit appeler par la suite COURTAILLON DE MONTDORE.
Sa mère, par acte de 1644, laisse à sa belle-sœur la
terre de Montdoré et Dominique THOMASSIN obtient une compensation, effective en
1655 : « Mandres, terres et meix, plus ce qui reste du château
des du Châtelet, le tout en sa majorité, propres de son père »,
c’est-à-dire le château et les terres de Mandres-sur-Vair.Il épousa POIROT
Marguerite, ° vers 1656, + 12.12.1721 RANCOURT. Portrait de Dominique THOMASSINI
Jean Dominique THOMASSIN ° 23.10.1696 RANCOURT, + avant 10.01.1747, maître d’école à Hagécourt en 1722, il épousa le 14.01.1721 à BAZOILLES-ET-MENIL (Fiançailles 30.12.1720
BAZOILLES-ET-MENIL) Barbe CABATTE Barbe, + après 10.01.1747.I Marguerite THOMASSIN ° 27.10.1722 HAGECOURT, épouse le 10.01.1747 à RANCOURT (Fiancés 12.1746 RANCOURT, publications
à DOMMARTIN-SOUS-AMANCE) Jean-Baptiste JEANROY, °
12.10.1715 LES-ABLEUVENETTES, + 17.02.1772 LES-ABLEUVENETTES, allié en premières noces le 11.01.1746 à GELVECOURT-ET-ADOMPT à Marie Anne MATTENET (° 26.03.1723 RACECOURT, +
11.02.1746 LES-ABLEUVENETTES, fille de Caude MATTENET et Catherine TOUSSAINT).
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