Charlemagne,
empereur d'Occident, ° 742
ou 748, + 814.
I
Pépin
d’Italie, ° 777, + 810, roi des Lombards de 781 à 810
I
Bernard
d’Italie, ° 797, + 818, comte de Vermandois, roi des Lombards de 813 à
817
I
Pépin Ier de Péronne, +
après 850, comte de Senlis et Ier comte Vermandois.
I
Herbert
Ier, + vers 900-907, Comte de Vermandois.
I
Béatrice de Vermandois,
épouse de Robert Ier ° 860, + 923, roi de France
I
Hugues
le Grand, + 956, duc des Francs
I
Hugues Capet, roi de France, + 996
I
Robert
II DE FRANCE, dit Robert le Pieux, ° vers 972, + 1031, roi de
France
I
Henri
Ier DE FRANCE, ° 1008, + 1060, roi de France
I
Philippe
Ier DE FRANCE, ° 1052, + 1108, roi de France
I
Louis
VI DE FRANCE, ° 1081, + 1137, roi de France
I
Louis
VII DE FRANCE, ° vers 1120, + 1180, roi de France
I
Philippe
II DE FRANCE dit Philippe Auguste, ° 1165, + 1323, roi de France
I
Louis VIII
DE FRANCE, dit Louis le Lion, ° 1187, + 1226, roi de France
I
Louis IX DE FRANCE, dit Saint-Louis, °
1214, + 1270, roi de France
I
Philippe
III DE FRANCE, dit Philippe le Hardi, ° 1245, + 1285, roi de France
I
Charles
Ier DE VALOIS, ° 1270, + 1326, comte de Valois et d'Anjou, comte de
Chartres et du Perche, roi titulaire d'Aragon et empereur titulaire de
Constantinople.
I
Marguerite DE VALOIS, °
1295, + 1342, soeur du roi Philippe de Valois, épouse Guy DE CHATILLON,
comte de Blois, + 1342
I
Marie
DE
CHATILLON, ° 1323, + 1363, épouse en 1334 Raoul DE
LORRAINE, dit Raoul le Vaillant, duc de Lorraine, °
1320 , + 1346, veuf d'Aliénor DE BAR. A la mort de son mari,
elle
fut la régente du Duché de Lorraine jusqu'en 1352, s'étant à cette date
remariée à Ferry Comte de Linange.
Raoul DE LORRAINE fit construire son
palais
ducal dès 1339 ainsi que
la chapelle de la collégiale St Georges
dès 1341 à Nancy, "
laquelle est sise au milieu de son duché,
où il y a
grand peuple et qui est plantureuse et convenable pour une pareille
fondation".
I
Jean
Ier
DE LORRAINE, duc de Lorraine, ° vers 01.1346, + 08.10.1390 PARIS
et
inhumé en la Collégiale St Georges de Nancy, allié en premières noces
le 01.01.1362 à Stuttgart à Sophie de WURTEMBERG et en secondes noces à
la Comtesse Marguerite DE LOOS. Il participa aux côtés des Chevaliers
Teutoniques à des Croisades contre les Lituaniens en 1356 et en 1365.
Il aida également le roi de France, combattit à la bataille de Poitiers
le 19.09.1356, aida le Dauphin Charles à mater la révolte des
parisiens.
I
Charles II
DE LORRAINE, duc de Lorraine, ° 1380, + 15.01.1431, allié
en 1383 à Marguerite
DE BAVIERE (fille de l’Empereur Robert de Bavière, comte palatin du
Rhin de
1398 à 1410 et roi des Romains de 1401 à 1410 et élu empereur en 1400, et
d’Elisabeth de Nuremberg). Dernier duc de
Lorraine issu de la maison d’Alsace, père d’Isabeau de Lorraine,
duchesse de
Lorraine, épouse de René Ier d’Anjou, duc de Lorraine. Il eut trois
fils et
deux filles de sa maîtresse Alison
MAY. Charles II tenait
tellement à sa maîtresse qu’il voulut la représenter dans une chapelle
qu’il
avait fondée en la collégiale Saint-Georges de Nancy : il
ordonna
au
sculpteur de donner ses traits à une des bergères qui devaient figurer
dans un
bas-relief représentant l’Adoration des Mages. A la mort du duc, Alison
MAY fut victime de la vindicte
populaire : "On la promena
avec
ignominie sur une charrette par les carrefours de la ville. On lui jeta
merde au visage ; puis secrètement on fit périr la maîtresse jadis
toute puissante".
I
Jean
DE
LORRAINE, dit Pillelipille, bâtard
de Lorraine, fils naturel de
Charles II duc
de Lorraine, né avant 1405, + 1458, seigneur de Darnieulles, seigneur
de
Bainville,
bailli d’Epinal. Il
est mentionné dans le second testament de son père du 13.01.1425 comme
"notre amé filz bastard JEHAN PILLELIPILLE pour tous jours mais en
héritaige a perpétuité cent florennes de terres…".
Ce fief pouvant être racheté pour 12.000 florins qui doivent être
employés en achats de terres mouvantes des ducs de Lorraine. Il suit les recommandations de son père et entre en possession de la terre de Darnieulles dès
1428, restée sans seigneur par le décès du dernier représentant de la lignée précédente. On sait
qu'en
1439, il engage le quart de la "forte maison de DARGNEULLE et du
bourg" contre 300 florins à l'Evêque de Metz, Darnieulles est ici
qualifié
de bourg. En 1444
Jacques DE MARCHIS fit une vente à « Jean de Lorraine, sire de
Dannelle ». Il s'intitule
le
08.11.1440 "JEAN bastard de Lorraine, seigneur de Darnieulles"
dans
une lettre aux gouverneurs d'Epinal pour demander la libération
du
maire PARIS d'Hennecourt, son homme en partie, et lors de l'achat le
06.09.1445 d'une
part de
la Forteresse, ville et seigneurie de Blainville avec sa femme Philippe
DE
MARCHES, biens, d'ailleurs revendus au duc de Lorraine le 24.02.1455.
Toujours en 1455 il porte le même qualificatif en devenant seigneur de
diverses parties des forêts de Bult, Padoux et localités voisines. Le
20.09.1455, il confirme que "Pierre, dit Vassal de Hadol, écuyer" a
donné aux religieux du Saint-Mont pour le salut de son âme plusieurs
rentes en blé, avoine et gélines qu'il tenait en fief de Wyllaume jadis
seigneur de Darnieulles son prédécesseur. Nous le trouvons également
cité "Jehan bastard de Lorrenne,
chevalier, seigneur de Darnieulles"
dans un échange
d'habitants du
22.05.1452 avec l'abbé de Chaumousey.
En février 1428, les noces de
« Jehan bastard monseigneur » sont
célébrées à Darnieulles avec Marguerite D'ORMES avec qui il vit en 1437.
Il épouse par la suite, avant 1445, Philippe
DE MARCHES, fille de Didier DE SAINT-DIE, dit DE MARCHES, écuyer,
seigneur de Damelevières en partie et d'Isabelle DE SAMPIGNY. Cette
riche héritière est la soeur de Jacquet DE MARCHES, écuyer, et de
Durand DE MARCHES, chanoine de Saint-Dié.
I
Didier DE DARNIEULLES, ° avant
1464, + 1506, chevalier,
seigneur de
Darnieulles, Uzemain, Raon-aux-Bois, Padoux, Ceintrey. Il hérite du
château et
des terres de Darnieulles avant le 14.12.1472, date à laquelle il
assiste aux assises de Mirecourt en
compagnie
d'autres nobles du bailliage de Vosges. Son ascension sociale est
remarquable,
maître
d'hôtel de RENÉ II de Lorraine lorsqu'il lui rend hommage pour les
fiefs qu'il
possède en ses états le 14.09.1474. A partir de l'année suivante il se
conduit brillamment pendant la
guerre de Lorraine qui opposa le Duc de Lorraine au Duc de Bourgogne
CHARLES le
TEMERAIRE et il est armé chevalier avant la fin du conflit. Pour
le récompenser le duc de Lorraine le nomme Conseiller en son hôtel
le 01.03.1483, puis
capitaine de son
Château d'Arches le 31.12.1483. Il procède à l'inventaire de
l'artillerie et des meubles du château d'Arches. Ses gages annuels sont
fixés à 100 francs, est mandaté le 28.10.1484, gratifié d'une pension
le 21.04.1488 et enfin nommé bailli d'Epinal le 10.03.1493,
fonction qu'il occupe jusque
1506. Didier DE DARNIEULLES possède également l'importante terre
de Ceintrey qu'il administre dès 1477 et possède le droit de patronage
de la
cure de
Mattaincourt, qu'il partage avec Jean D'HAUSSONVILLE. Le 22.01.1478 il
cède sa prérogative sur la cure de Mattaincourt à la Collégiale
d'Haussonville, en compagnie de sa mère et de ses soeurs, en échange de
domaines
situés à Padoux et Ceintrey, transaction confirmée par le duc de
Lorraine les 14 et 20.04.1478. Le 20.06.1482, le duc de Lorraine
l'autorise à construire un
gibet sur sa terre de Darnieulles qui
remplace l'arbre des pendus pour exécuter les condamnés. Il est
également seigneur d'Uxegney pour laquelle le duc de Lorraine accuse
réception de ses reprises le 05.01.1499, et avoué de Plombières avec la
famille DE MARCHES. Il est également seigneur d'Uzemain et
Raon-aux-Bois qui dépendent de ses autres seigneuries. En 1502 il tente
en vain à racheter aux chanoines de St Dié plusieurs familles de serfs,
ainsi que des domaines, des cens et des rentes répartis à travers le
ban et les finages de Bult et de Padoux. Didier DE DARNIEULLES
épouse Isabelle FRESNEAU avant le 05.09.1477, date à laquelle il
abandonne à la fabrique de l'église de Toul une rente de 12 gros à
lever chaque année sur les revenus de la terre de Ceintrey en compagnie
de
"dame Ysabel DE FRANOY en Provence sa feme".
Depuis que René d'Anjou devint duc de Lorraine par son mariage avec
Isabelle DE LORRAINE (tante de Didier DE DARNIEULLES), de nombreuses
familles de Provence suivirent leur prince et
beaucoup s'installèrent en Lorraine. Le dame de Darnieulles est
nommée le 25.04.1484, vend sous le nom
"Ysabeau FRESNEAU"
avec son mari le 26.02.1493 une redevance en blé et en avoine à la
Collégiale Saint-Georges de Nancy et obtient le 03.04.1510 des lettres
du duc de Lorraine concernant la prolongation en sa faveur de la
faculté de percevoir la pension accordée à son mari en 1488. Elle
assiste
le 20.04.1506 à l'entrée dans le chapitre d'Epinal de l'une de ses filles.
I
Claudine
DE DARNIEULLES, est chanoinesse
d’Epinal en 1512 et épouse après cette date Claude DE BARISEY (fils de
Simon DE BARISEY,
écuyer, seigneur de Blainville et de Damelevières en partie, et
de Simone D'ABOCOURT), écuyer, seigneur de Bainville, lequel épousa en
secondes noces avant avril 1522 Marguerite DE BREXEY (fille de Jean DE
BREXEY, seigneur de Blainville en partie, et de Jacquotte DE SAVIGNY).
Ses deux frères Claude et Jean DE DARNIEULLES étant décédés sans
descendants et ses soeurs étant restées chanoinesses d'Epinal, Claudine
DE DARNIEULLES et sa fille devinrent les seules héritières de
cette fratrie.
I
Marguerite
DE BARISEY, épouse avant novembre 1535
Jean DE THUILLIERES, écuyer, seigneur de Hardémont,
Blainville-sur-Meurthe et de Darnieulles en partie (fils de Thiébaut DE THUILLIERES, aussi seigneur de
Hardémont, et
de Catherine DE NIVENHAM). Le 28.02.1535, Jean DE THUILLIERES s'intitule
seigneur de Hardémont et de Darnieulles quand, en compagnie de
Marguerite DE BARISEY sa femme, il se désiste au nom de celle-ci, du
droit de rachat qu'elle possédait sur une moitié de la terre de
Ceintrey. Cette prérogative avait été accordée à feu Jean DE
DARNIEULLES, chevalier, par Araimbourg CANET, veuve de Nicolas VARLET,
maître de la monnaie du duc de Lorraine à Nancy. Le 15.11.1535 sont
cités Marguerite DE BARISEY
et
Jean DE THUILLIERES son mari, dans lequel Rémi DE THUILLIERES fait
reprise de la seigneurie de Bains vendue par son frère à noble Pierre
THIERY de Fontenoy. Le 15.02.1541 Jean DE THUILLIERES et Marguerite DE
BARISEY renoncent une seconde fois et définitivement à leur droit de
rachat de la moitié de Ceintrey, à la suite du décès d'Araimbourg CANET
et rappellent la vente de ce fief effectuée par Jean et Claude DE
DARNIEULLES. Le 03.11.1543 Didier CROIXETTE de Darnieulles vend
à Jean fils de Demange CHAMBREDIEU sa part de l'acensement fait à Jean
DE THUILLIERES, seigneur de Darnieulles sur un pré pour la somme de 3
francs et 4 gros et demi. Le 20.05.1546 Colas BAULDEMESNIL de
Darnieulles et sa femme Jeannon, renoncent en faveur de Jean HAUTCOLAS
de Bocquegney à leur part de bois et de haies à Darnieulles, acquis de
Jean DE THUILLIERES, écuyer, seigneur de Darnieulles. Le 14.09.1554,
Jean DU BOIS, prêtre du
diocèse de Toul, assigne devant le tribunal des Assises Jean DE
THUILLIERES, seigneur de Darnieulles, quant à la possession de la cure
de St Vallier.
I
Claude
DE
THUILLIERES, + avant
1579, seigneur de Darnieulles et Blainville, allié à Marguerite DE
MANDRE (fille de Rémy DE MANDRE, écuyer, seigneur d'Outremécourt, et de Marguerite DE JOINVILLE).
Claude
DE THUILLIERES et son frère Guillaume DE THUILLIERES, tous
deux seigneurs de Darnieulles, se rendaient souvent à Epinal très
proche. Cependant leurs excès, blessures et menaces envers les
habitants et représentants de la ville firent que les autorités en
informèrent le duc de Lorraine qui ordonna leur arrestation en 1562.
Ils furent détenus en la prison de Nancy jusqu'à leur grâce, à la
requête de Guillaume, par Claude DE FRANCE, épouse du duc, le
30.11.1562 sous condition de payer les frais engagés par la ville
d'Epinal.
Marguerite DE MANDRE figure
en
1579 parmi les dames de la suite de Mme de Bourbonne, Gabrielle de
Bassompierre. Le 12.09.1585 elle est marraine au nom de Marguerite DE
LIURON, religieuse de Bonne, de Gabrielle, troisième fille d'Errard DE
LIURON, chevalier, seigneur de Bourbonne, et de Gabrielle DE
BASSOMPIERRE. Veuve,
Marguerite DE MANDRE donne son dénombrement pour ce qu’elle
possède à Outremécourt,
Chaumont-la-ville, Graffigny et Chemin en 1594 aux côtés d’autres.
I
Gabrielle
DE
THUILLIERES, laquelle hérita vers 1582 du château et de la seigneurie
de Darnieulles suite au décès de sa cousine germaine Catherine DE
THUILLIERES, fille de Guillaume DE THUILLIERES et de Claude DE BARISEY, épouse de Humbert DES PILLIERS, seigneur de
Hardigny. Elle épousa François
DE BEAUFORT dit DE GELLENONCOURT, écuyer,
seigneur de Pulligny et Gellenoncourt, baron de Darnieulles et
Acraignes, de
Puzieux et Juvaincourt. En 1592 le duc Charles III de Lorraine accorde à ce dernier le
reste du fief de Darnieulles, ce qui réunifie cette seigneurie. Il
prend le nom
de Gellenoncourt par lettres du 9 octobre 1588, reçoit la baronnie de
Darnieulles
en 1592, l'étang de Buissoncourt en 1597. Il est chambellan et grand
veneur du
duc. Le Château de Darnieulles devenant difficilement habitable, il
commence la
construction du logis au Nord. En
1553, François de Gellenoncourt, seigneur de
Darnieulles, donna aux Bénédictins de Saint-Nicolas un ossement de
l'évêque de
Myre, ossement qui se trouve aujourd'hui dans le reliquaire en forme de
bras.
Une reconnaissance authentique de cette seconde relique fut faite le 22
septembre 1736, par Dom Rémi Collier et Dom Jérôme Coquelin, abbé de
l'ordre de
saint Benoît. Le procès-verbal de cette visite existe encore. Le
07.03.1617 est citée une Dette (3 000 F) de
Gabrielle de THUILLIERES veuve de François de GELLENONCOURT,
chambellan, envers
honorable VITOU, marchand à Nancy, pour pareille somme payée à
Charles-François
de GELLENONCOURT son fils. Les
trois générations précédentes sont connues d'après les travaux de
Georges
Poull, spécialiste de la famille de Lorraine, par l'article d'Arnaud
VAUTHIER sur la famille de Barisey dans Généalogie Lorraine N° 159, et
sont confortées par le
"Nobiliaire universel de France de 1814" qui indique que Gabrielle DE
THUILLIERES est "issue d'un fils naturel d'un duc de Lorraine".
I
Charles
François DE
GELLENONCOURT, + 27.06.1659 DARNIEULLES et inhumé le 29 en la chapelle
castrale de Darnieulles.
Il fit ses reprises le 31.01.1625 pour les fiefs de Darnieulles,
Bocquegney,
Gigney, Fomery, Saint-Vallier et les seigneuries foncières d’Uxegney et
Hennecourt. Il est qualifié de gentilhomme ordinaire de Mr de Vaudémont.
Il épousa
le
28.10.1620 à Nancy (St Evre) (contrat de mariage du 14.08.1620 et
fiançailles du
30.09.1620 à Nancy St Evre) Louise BERNIER (fille de
Jean-Baptiste
BERNIER, seigneur d’Herbamont, et de Françoise BOUVET). Le
10.05.1641
"Honoré sgr
Charles-François de GELLENONCOURT, sgr de Darnieulles, à cause et
ayant la garde de François de GELLENONCOURT son fils... que la chapelle
sous
l'invocation N.D. en la paroisse de Remiremont du diocèse de Toul soit
vacquée
par la mort de feu Melchior-Henry de SECHAMP, prieur de Neuviller de
laquelle ledit
François se serait fait pourvoir par les collateurs d'icelle...."
I
Charles
François DE
GELLENONCOURT, ° vers 1620, + 18.07.1710 DARNIEULLES et inhumé le 20 en
la
chapelle
castrale de Darnieulles.
Il épousa
le 20.10.1660 à
Remiremont (contrat du 16.10.1660 chez Nicolas MALJEAN à
Remiremont) Marguerite
DE MAGNAN (fille de Didier MAGNAN,
lieutenant en la
compagnie du Marais au régiment de Son Altesse en
1639 à Epinal, capitaine lieutenant à Epinal en 1641, premier capitaine
au
régiment de S.A., et de Catherine DE LA GOUTTE). Baron seigneur de
Darnieulles, il était en
1660
capitaine dans le régiment de Monsieur Marain Colonel d’infanterie. Il
fit ses
reprises le 19.06.1664 avec ses frères pour la seigneurie de
Darnieulles et le
moulin d’Offroicourt.
I
Elisabeth Cécile DE GELLENONCOURT, ° 18.08.1675 DARNIEULLES, +
30.11.1753 UZEMAIN, épouse
en 1705 (fiançailles le 16.11.1705 à Darnieulles) Nicolas VAUTHIER,
chevau-léger du duc Léopold de Lorraine dans la
compagnie de Monsieur de Ficquelmont. En septembre 1706 Nicolas
VAUTHIER usurpe le
nom plus prestigieux DE THUILLIERE des ancêtres de sa femme, ce qui lui
est reproché
officiellement par les seigneurs de
Darnieulles, et opte finalement pour le nom de VAUTHIER DE
NAYMONT, le lieu-dit de sa naissance, qu'il portera jusqu'à sa mort.
I
Marguerite
Françoise VAUTHIER, ° 1708 UZEMAIN, + 1783 UZEMAIN,
habitait Naymont, commune d'Uzemain, eut une fille naturelle
en 1745 dont Joseph SACHOT, manoeuvre, fut déclaré le père (dès l'acte
de
mariage de Marie SACHOT). Elle se maria par la suite en 1762 à Nicolas
NOEL, menuisier à Naymont.
I
Marie
SACHOT (née VAUTHIER), ° 1745
UZEMAIN, + 1806 UZEMAIN, épouse de Louis SAVARIN ou SEVERIN,
manouvriers, ils habitaient Naymont, commune d'Uzemain.
I
François
SAVARIN, ° 1782 UZEMAIN,
+ 1857 UZEMAIN, épouse Marie Magdeleine LELU, manouvriers à
Uzemain.
I
Marie
Agathe SAVARIN, ° 1808 UZEMAIN, + 1885 UZEMAIN,
épouse de Jean Nicolas LAURENT, manouvriers à Uzemain.
I
Joseph
LAURENT, ° 1851
UZEMAIN, + 1908 UZEMAIN, épouse de Marie Elise LACUVE,
manoeuvres à Uzemain.
I
Marie
Eugénie LAURENT, ° 1874 UZEMAIN, + 1958 URIMENIL,
épouse de Joseph
Célestin RUER, cultivateurs à Uriménil.
I
Marthe RUER, mon arrière-grand-mère