Mon ascendance Carolingienne et Capétienne
 
Beaucoup de français descendent de Charlemagne, on a tendance à dire 9 sur 10. De même on s'accorde sur le fait qu'un français sur 10 descend de Saint Louis. Le plus difficile est de prouver ces filiations. Comme les documents font défaut avant le 17° siècle pour la plupart des familles, il est nécessaire pour cela de retrouver une ascendance noble avant cette date, ce qui permet de s'appuyer ensuite sur des généalogies liées à une seigneurie, une baronnie, un duché, un royaume qui permettent de retracer l'histoire de ces lieux et des familles qui les possédèrent ou les dirigèrent.

J'ai réussi à retrouver des liens jusqu'à l'empereur à la barbe fleurie dont descendent à multiples reprises les ducs de Lorraine. L'un d'eux, Charles II, duc de Lorraine de 1390 à 1431, délaissa sa femme Marguerite de Bavière, fille de l'empereur Robert de Bavière, pour Alison MAY. Cette situation fit scandale à l'époque au point que Jeanne d'Arc fit la morale à son duc lors de leur rencontre. De cette liaison sont issus plusieurs enfants, dont Jean, qui se qualifiait de bâtard de Lorraine et à qui son père le duc de Lorraine donna, dans son testament, la seigneurie de Darnieulles dans les Vosges.

Une descendante des seigneurs de Darnieulles, qui devinrent barons, épousa un roturier en 1705, Nicolas VAUTHIER, cavalier dans les troupes du duc Léopold de Lorraine. Il se fit par la suite appeler Nicolas DE THUILLIERES à cause des ancêtres de sa femme, ce qui lui fut interdit par les parents de celle-ci : "ce leur est déjà un assez grand chagrin de voir la mésalliance de ladite leur parente, sans avoir encore celui de voir prendre son mary né d'un très bas lieu et d'un père roturier le nom de la famille de leur dite aïeule paternelle". Il opta enfin pour le nom de VAUTHIER DE NAYMONT, son lieu d'origine dépendant de la commune d'Uzemain.

De ce cavalier descend une des mes arrière-grand-mères.

Par ailleurs, dans l'ascendance de Charles II de Lorraine, nous retrouvons les anciens souverains de France (dont Saint Louis et Hugues Capet), Angleterre (dont Guillaume le Conquérant), Italie, Russie (dynastie de Kiev), Pologne (dynastie Piast), Hongrie... ce qui doit nous faire remonter à plusieurs reprises à Charlemagne (nous retrouvons Charlemagne 500 fois dans l'ascendance de Saint Louis par exemple) et à la plupart des fondateurs des dynasties régnantes incluant les Habsbourg, Bourbon, Savoie, Luxembourg, Aquitaine ou Saxe.

Je détaille ici une branche me rattachant à l'empereur mais il y en a beaucoup d'autres.

Enfin, l'ascendance de Charlemagne est connue, ce qui permettrait de compléter cette généalogie sur plusieurs générations, avec par exemple son grand-père Charles MARTEL, et l'arrière-grand-père de ce dernier Arnould de Metz dit Saint Arnould, né en 582 et mort en 640.




Charlemagne
Charlemagne, empereur d'Occident, ° 742 ou 748, + 814.
I
Pépin d'Italie
Pépin d’Italie, ° 777, + 810, roi des Lombards de 781 à 810
I
Bernard d'Italie
Bernard d’Italie, ° 797, + 818, comte de Vermandois, roi des Lombards de 813 à 817
I
Pépin Ier de Péronne, + après 850, comte de Senlis et Ier comte Vermandois.
I
Herbert Ier, + vers 900-907, Comte de Vermandois.
I
Béatrice de Vermandois
Béatrice de Vermandois, épouse de Robert Ier ° 860, + 923, roi de France 
I
Hugues le Grand, + 956, duc des Francs
I
Hugues Capet
Hugues Capet, roi de France, + 996
France
I
Robert le Pieux
Robert II DE FRANCE, dit Robert le Pieux, ° vers 972, + 1031, roi de France
France
I
Henri I de France
Henri Ier DE FRANCE, ° 1008, + 1060, roi de France
France
I
Philippe I de France
Philippe Ier DE FRANCE, ° 1052, + 1108, roi de France
France
I
Louis VI de France
Louis VI DE FRANCE, ° 1081, + 1137, roi de France
France
I
 
Louis VII de France
Louis VII DE FRANCE, ° vers 1120, + 1180, roi de France
France
I
Philippe Auguste
Philippe II DE FRANCE dit Philippe Auguste, ° 1165, + 1323, roi de France
France
I
Louis le Hardi
Louis VIII DE FRANCE, dit Louis le Lion, ° 1187, + 1226, roi de France
France
I
Saint Louis
Louis IX DE FRANCE, dit Saint-Louis, ° 1214, + 1270, roi de France
France
I
Philippe le Hardi
Philippe III DE FRANCE, dit Philippe le Hardi, ° 1245, + 1285, roi de France
France
I
Charles de Valois
Charles Ier DE VALOIS, ° 1270, + 1326, comte de Valois et d'Anjou, comte de Chartres et du Perche, roi titulaire d'Aragon et empereur titulaire de Constantinople.
France
I
Marguerite de ValoisGuy de Chatillon
Marguerite DE VALOIS, ° 1295, + 1342, soeur du roi Philippe de Valois, épouse Guy DE CHATILLON, comte de Blois, + 1342
Blois Chatillon
I
Raoul de Lorraine
Marie DE CHATILLON, ° 1323, + 1363, épouse en 1334 Raoul DE LORRAINE, dit Raoul le Vaillant, duc de Lorraine, ° 1320 , + 1346, veuf d'Aliénor DE BAR. A la mort de son mari, elle fut la régente du Duché de Lorraine jusqu'en 1352, s'étant à cette date remariée à Ferry Comte de Linange.

Palais ducalPalais ducal

Raoul DE LORRAINE fit construire son palais ducal dès 1339 ainsi que la chapelle de la collégiale St Georges dès 1341 à Nancy, "laquelle est sise au milieu de son duché, où il y a grand peuple et qui est plantureuse et convenable pour une pareille fondation".
Lorraine
I
Jean I de Lorraine

Tombeau Jean de Lorraine

Jean Ier DE LORRAINE, duc de Lorraine, ° vers 01.1346, + 08.10.1390 PARIS et inhumé en la Collégiale St Georges de Nancy, allié en premières noces le 01.01.1362 à Stuttgart à Sophie de WURTEMBERG et en secondes noces à la Comtesse Marguerite DE LOOS. Il participa aux côtés des Chevaliers Teutoniques à des Croisades contre les Lituaniens en 1356 et en 1365. Il aida également le roi de France, combattit à la bataille de Poitiers le 19.09.1356, aida le Dauphin Charles à mater la révolte des parisiens.
Lorraine
I
Charles II de Lorraine
Charles II DE LORRAINE, duc de Lorraine, ° 1380, + 15.01.1431, allié en 1383 à Marguerite DE BAVIERE (fille de l’Empereur Robert de Bavière, comte palatin du Rhin de 1398 à 1410 et roi des Romains de 1401 à 1410 et élu empereur en 1400,  et d’Elisabeth de Nuremberg). Dernier duc de Lorraine issu de la maison d’Alsace, père d’Isabeau de Lorraine, duchesse de Lorraine, épouse de René Ier d’Anjou, duc de Lorraine. Il eut trois fils et deux filles de sa maîtresse Alison MAY. Charles II tenait tellement à sa maîtresse qu’il voulut la représenter dans une chapelle qu’il avait fondée en la collégiale Saint-Georges de Nancy : il ordonna au sculpteur de donner ses traits à une des bergères qui devaient figurer dans un bas-relief représentant l’Adoration des Mages. A la mort du duc, Alison MAY fut victime de la vindicte populaire : "On la promena avec ignominie sur une charrette par les carrefours de la ville. On lui jeta merde au visage ; puis secrètement on fit périr la maîtresse jadis toute puissante".
Lorraine
I
Chateau de Darnieulles
Jean DE LORRAINE, dit Pillelipille, bâtard de Lorraine, fils naturel de Charles II duc de Lorraine, né avant 1405, + 1458, seigneur de Darnieulles, seigneur de Bainville, bailli d’Epinal. Il est mentionné dans le second testament de son père du 13.01.1425 comme "notre amé filz bastard JEHAN PILLELIPILLE pour tous jours mais en héritaige a perpétuité cent florennes de terres…". Ce fief pouvant être racheté pour 12.000 florins qui doivent être employés en achats de terres mouvantes des ducs de Lorraine. Il suit les recommandations de son père et entre en possession de la terre de Darnieulles dès 1428, restée sans seigneur par le décès du dernier représentant de la lignée précédente. On sait qu'en 1439, il engage le quart de la "forte maison de DARGNEULLE et du bourg" contre 300 florins à l'Evêque de Metz, Darnieulles est ici qualifié de bourg. En 1444 Jacques DE MARCHIS fit une vente à « Jean de Lorraine, sire de Dannelle ». Il s'intitule le 08.11.1440 "JEAN bastard de Lorraine, seigneur de Darnieulles" dans une lettre aux gouverneurs d'Epinal pour demander la libération du maire PARIS d'Hennecourt, son homme en partie, et lors de l'achat le 06.09.1445 d'une part de la Forteresse, ville et seigneurie de Blainville avec sa femme Philippe DE MARCHES, biens, d'ailleurs revendus au duc de Lorraine le 24.02.1455. Toujours en 1455 il porte le même qualificatif en devenant seigneur de diverses parties des forêts de Bult, Padoux et localités voisines. Le 20.09.1455, il confirme que "Pierre, dit Vassal de Hadol, écuyer" a donné aux religieux du Saint-Mont pour le salut de son âme plusieurs rentes en blé, avoine et gélines qu'il tenait en fief de Wyllaume jadis seigneur de Darnieulles son prédécesseur. Nous le trouvons également cité "Jehan bastard de Lorrenne, chevalier, seigneur de Darnieulles" dans un échange d'habitants du 22.05.1452 avec l'abbé de Chaumousey. En février 1428, les noces de « Jehan bastard monseigneur » sont célébrées à Darnieulles avec Marguerite D'ORMES avec qui il vit en 1437. Il épouse par la suite, avant 1445, Philippe DE MARCHES, fille de Didier DE SAINT-DIE, dit DE MARCHES, écuyer, seigneur de Damelevières en partie et d'Isabelle DE SAMPIGNY. Cette riche héritière est la soeur de Jacquet DE MARCHES, écuyer, et de Durand DE MARCHES, chanoine de Saint-Dié.
Darnieulles
I
Didier DE DARNIEULLES, ° avant 1464, + 1506, chevalier, seigneur de Darnieulles, Uzemain, Raon-aux-Bois, Padoux, Ceintrey. Il hérite du château et des terres de Darnieulles avant le 14.12.1472, date à laquelle il assiste aux assises de Mirecourt en compagnie d'autres nobles du bailliage de Vosges. Son ascension sociale est remarquable, maître d'hôtel de RENÉ II de Lorraine lorsqu'il lui rend hommage pour les fiefs qu'il possède en ses états le 14.09.1474. A partir de l'année suivante il se conduit brillamment pendant la guerre de Lorraine qui opposa le Duc de Lorraine au Duc de Bourgogne CHARLES le TEMERAIRE et il est armé chevalier avant la fin du conflit. Pour le récompenser le duc de Lorraine le nomme Conseiller en son hôtel le 01.03.1483, puis capitaine de son Château d'Arches le 31.12.1483. Il procède à l'inventaire de l'artillerie et des meubles du château d'Arches. Ses gages annuels sont fixés à 100 francs, est mandaté le 28.10.1484, gratifié d'une pension le 21.04.1488 et enfin nommé bailli d'Epinal le 10.03.1493, fonction qu'il occupe jusque 1506. Didier DE DARNIEULLES possède également l'importante terre de Ceintrey qu'il administre dès 1477 et possède le droit de patronage de la cure de Mattaincourt, qu'il partage avec Jean D'HAUSSONVILLE. Le 22.01.1478 il cède sa prérogative sur la cure de Mattaincourt à la Collégiale d'Haussonville, en compagnie de sa mère et de ses soeurs, en échange de domaines situés à Padoux et Ceintrey, transaction confirmée par le duc de Lorraine les 14 et 20.04.1478. Le 20.06.1482, le duc de Lorraine l'autorise à construire un gibet sur sa terre de Darnieulles qui remplace l'arbre des pendus pour exécuter les condamnés. Il est également seigneur d'Uxegney pour laquelle le duc de Lorraine accuse réception de ses reprises le 05.01.1499, et avoué de Plombières avec la famille DE MARCHES. Il est également seigneur d'Uzemain et Raon-aux-Bois qui dépendent de ses autres seigneuries. En 1502 il tente en vain à racheter aux chanoines de St Dié plusieurs familles de serfs, ainsi que des domaines, des cens et des rentes répartis à travers le ban et les finages de Bult et de Padoux. Didier DE DARNIEULLES épouse Isabelle FRESNEAU avant le 05.09.1477, date à laquelle il abandonne à la fabrique de l'église de Toul une rente de 12 gros à lever chaque année sur les revenus de la terre de Ceintrey en compagnie de "dame Ysabel DE FRANOY en Provence sa feme". Depuis que René d'Anjou devint duc de Lorraine par son mariage avec Isabelle DE LORRAINE (tante de Didier DE DARNIEULLES), de nombreuses familles de Provence suivirent leur prince et beaucoup s'installèrent en Lorraine. Le dame de Darnieulles est nommée le 25.04.1484, vend sous le nom "Ysabeau FRESNEAU" avec son mari le 26.02.1493 une redevance en blé et en avoine à la Collégiale Saint-Georges de Nancy et obtient le 03.04.1510 des lettres du duc de Lorraine concernant la prolongation en sa faveur de la faculté de percevoir la pension accordée à son mari en 1488. Elle assiste le 20.04.1506 à l'entrée dans le chapitre d'Epinal de l'une de ses filles.
Darnieulles
I
Claudine DE DARNIEULLES, est chanoinesse d’Epinal en 1512 et épouse après cette date Claude DE BARISEY (fils de Simon DE BARISEY, écuyer, seigneur de Blainville et de Damelevières en partie, et de Simone D'ABOCOURT), écuyer, seigneur de Bainville, lequel épousa en secondes noces avant avril 1522 Marguerite DE BREXEY (fille de Jean DE BREXEY, seigneur de Blainville en partie, et de Jacquotte DE SAVIGNY). Ses deux frères Claude et Jean DE DARNIEULLES étant décédés sans descendants et ses soeurs étant restées chanoinesses d'Epinal, Claudine DE DARNIEULLES et sa fille devinrent les seules héritières de cette fratrie.
Darnieulles
I
Marguerite DE BARISEY, épouse avant novembre 1535 Jean DE THUILLIERES, écuyer, seigneur de Hardémont, Blainville-sur-Meurthe et de Darnieulles en partie (fils de Thiébaut DE THUILLIERES, aussi seigneur de Hardémont, et de Catherine DE NIVENHAM). Le 28.02.1535, Jean DE THUILLIERES s'intitule seigneur de Hardémont et de Darnieulles quand, en compagnie de Marguerite DE BARISEY sa femme, il se désiste au nom de celle-ci, du droit de rachat qu'elle possédait sur une moitié de la terre de Ceintrey. Cette prérogative avait été accordée à feu Jean DE DARNIEULLES, chevalier, par Araimbourg CANET, veuve de Nicolas VARLET, maître de la monnaie du duc de Lorraine à Nancy. Le 15.11.1535 sont cités Marguerite DE BARISEY et Jean DE THUILLIERES son mari, dans lequel Rémi DE THUILLIERES fait reprise de la seigneurie de Bains vendue par son frère à noble Pierre THIERY de Fontenoy. Le 15.02.1541 Jean DE THUILLIERES et Marguerite DE BARISEY renoncent une seconde fois et définitivement à leur droit de rachat de la moitié de Ceintrey, à la suite du décès d'Araimbourg CANET et rappellent la vente de ce fief effectuée par Jean et Claude DE DARNIEULLES. Le 03.11.1543 Didier CROIXETTE de Darnieulles vend à Jean fils de Demange CHAMBREDIEU sa part de l'acensement fait à Jean DE THUILLIERES, seigneur de Darnieulles sur un pré pour la somme de 3 francs et 4 gros et demi. Le 20.05.1546 Colas BAULDEMESNIL de Darnieulles et sa femme Jeannon, renoncent en faveur de Jean HAUTCOLAS de Bocquegney à leur part de bois et de haies à Darnieulles, acquis de Jean DE THUILLIERES, écuyer, seigneur de Darnieulles. Le 14.09.1554, Jean DU BOIS, prêtre du diocèse de Toul, assigne devant le tribunal des Assises Jean DE THUILLIERES, seigneur de Darnieulles, quant à la possession de la cure de St Vallier.
Famille Barisey
I
Claude DE THUILLIERES, + avant 1579, seigneur de Darnieulles et Blainville, allié à Marguerite DE MANDRE (fille de Rémy DE MANDRE, écuyer, seigneur d'Outremécourt, et de Marguerite DE JOINVILLE).
Claude DE THUILLIERES et son frère Guillaume DE THUILLIERES, tous deux seigneurs de Darnieulles, se rendaient souvent à Epinal très proche. Cependant leurs excès, blessures et menaces envers les habitants et représentants de la ville firent que les autorités en informèrent le duc de Lorraine qui ordonna leur arrestation en 1562. Ils furent détenus en la prison de Nancy jusqu'à leur grâce, à la requête de Guillaume, par Claude DE FRANCE, épouse du duc, le 30.11.1562 sous condition de payer les frais engagés par la ville d'Epinal.
Marguerite DE MANDRE figure en 1579 parmi les dames de la suite de Mme de Bourbonne, Gabrielle de Bassompierre. Le 12.09.1585 elle est marraine au nom de Marguerite DE LIURON, religieuse de Bonne, de Gabrielle, troisième fille d'Errard DE LIURON, chevalier, seigneur de Bourbonne, et de Gabrielle DE BASSOMPIERRE. Veuve, Marguerite DE MANDRE donne son dénombrement pour ce qu’elle possède à Outremécourt, Chaumont-la-ville, Graffigny et Chemin en 1594 aux côtés d’autres.
Thuillieres
I
Gabrielle DE THUILLIERES, laquelle hérita vers 1582 du château et de la seigneurie de Darnieulles suite au décès de sa cousine germaine Catherine DE THUILLIERES, fille de Guillaume DE THUILLIERES et de Claude DE BARISEY, épouse de Humbert DES PILLIERS, seigneur de Hardigny. Elle épousa François DE BEAUFORT dit DE GELLENONCOURT, écuyer, seigneur de Pulligny et Gellenoncourt, baron de Darnieulles et Acraignes, de Puzieux et Juvaincourt. En 1592 le duc Charles III de Lorraine accorde à ce dernier le reste du fief de Darnieulles, ce qui réunifie cette seigneurie. Il prend le nom de Gellenoncourt par lettres du 9 octobre 1588, reçoit la baronnie de Darnieulles en 1592, l'étang de Buissoncourt en 1597. Il est chambellan et grand veneur du duc. Le Château de Darnieulles devenant difficilement habitable, il commence la construction du logis au Nord. En 1553, François de Gellenoncourt, seigneur de Darnieulles, donna aux Bénédictins de Saint-Nicolas un ossement de l'évêque de Myre, ossement qui se trouve aujourd'hui dans le reliquaire en forme de bras. Une reconnaissance authentique de cette seconde relique fut faite le 22 septembre 1736, par Dom Rémi Collier et Dom Jérôme Coquelin, abbé de l'ordre de saint Benoît. Le procès-verbal de cette visite existe encore. Le 07.03.1617 est citée une Dette (3 000 F) de Gabrielle de THUILLIERES veuve de François de GELLENONCOURT, chambellan, envers honorable VITOU, marchand à Nancy, pour pareille somme payée à Charles-François de GELLENONCOURT son fils. Les trois générations précédentes sont connues d'après les travaux de Georges Poull, spécialiste de la famille de Lorraine, par l'article d'Arnaud VAUTHIER sur la famille de Barisey dans Généalogie Lorraine N° 159, et sont confortées par le "Nobiliaire universel de France de 1814" qui indique que Gabrielle DE THUILLIERES est "issue d'un fils naturel d'un duc de Lorraine".
Thuillieres
I
Charles François DE GELLENONCOURT, + 27.06.1659 DARNIEULLES et inhumé le 29 en la chapelle castrale de Darnieulles. Il fit ses reprises le 31.01.1625 pour les fiefs de Darnieulles, Bocquegney, Gigney, Fomery, Saint-Vallier et les seigneuries foncières d’Uxegney et Hennecourt. Il est qualifié de gentilhomme ordinaire de Mr de Vaudémont. Il épousa le 28.10.1620 à Nancy (St Evre) (contrat de mariage du 14.08.1620 et fiançailles du 30.09.1620 à Nancy St Evre) Louise BERNIER (fille de Jean-Baptiste BERNIER, seigneur d’Herbamont, et de Françoise BOUVET). Le 10.05.1641 "Honoré sgr Charles-François de GELLENONCOURT, sgr de Darnieulles, à cause et ayant la garde de François de GELLENONCOURT son fils... que la chapelle sous l'invocation N.D. en la paroisse de Remiremont du diocèse de Toul soit vacquée par la mort de feu Melchior-Henry de SECHAMP, prieur de Neuviller de laquelle ledit François se serait fait pourvoir par les collateurs d'icelle...."
Gellenoncourt
I
Darnieulles en 1753
Charles François DE GELLENONCOURT, ° vers 1620, + 18.07.1710 DARNIEULLES et inhumé le 20 en la chapelle castrale de Darnieulles. Il épousa le 20.10.1660 à Remiremont (contrat du 16.10.1660 chez Nicolas MALJEAN à Remiremont) Marguerite DE MAGNAN (fille de Didier MAGNAN, lieutenant en la compagnie du Marais au régiment de Son Altesse en 1639 à Epinal, capitaine lieutenant à Epinal en 1641, premier capitaine au régiment de S.A., et de Catherine DE LA GOUTTE). Baron seigneur de Darnieulles, il était en 1660 capitaine dans le régiment de Monsieur Marain Colonel d’infanterie. Il fit ses reprises le 19.06.1664 avec ses frères pour la seigneurie de Darnieulles et le moulin d’Offroicourt.
Gellenoncourt
I
Elisabeth Cécile DE GELLENONCOURT, ° 18.08.1675 DARNIEULLES, + 30.11.1753 UZEMAIN, épouse en 1705 (fiançailles le 16.11.1705 à Darnieulles) Nicolas VAUTHIER, chevau-léger du duc Léopold de Lorraine dans la compagnie de Monsieur de Ficquelmont. En septembre 1706 Nicolas VAUTHIER usurpe le nom plus prestigieux DE THUILLIERE des ancêtres de sa femme, ce qui lui est reproché officiellement par les seigneurs de Darnieulles, et opte finalement pour le nom de VAUTHIER DE NAYMONT, le lieu-dit de sa naissance, qu'il portera jusqu'à sa mort.
Gellenoncourt
I
Marguerite Françoise VAUTHIER, ° 1708 UZEMAIN, + 1783 UZEMAIN, habitait Naymont, commune d'Uzemain, eut une fille naturelle en 1745 dont Joseph SACHOT, manoeuvre, fut déclaré le père (dès l'acte de mariage de Marie SACHOT). Elle se maria par la suite en 1762 à Nicolas NOEL, menuisier à Naymont.
I
Marie SACHOT (née VAUTHIER), ° 1745 UZEMAIN, + 1806 UZEMAIN, épouse de Louis SAVARIN ou SEVERIN, manouvriers, ils habitaient Naymont, commune d'Uzemain.
I
François SAVARIN, ° 1782 UZEMAIN, + 1857 UZEMAIN, épouse Marie Magdeleine LELU, manouvriers à Uzemain.
I
Marie Agathe SAVARIN, ° 1808 UZEMAIN, + 1885 UZEMAIN, épouse de Jean Nicolas LAURENT, manouvriers à Uzemain.
I
Joseph LAURENT, ° 1851 UZEMAIN, + 1908 UZEMAIN, épouse de Marie Elise LACUVE, manoeuvres à Uzemain.
I
Marie Eugénie LAURENT, ° 1874 UZEMAIN, + 1958 URIMENIL, épouse de Joseph Célestin RUER, cultivateurs à Uriménil.
I
Marthe RUER, mon arrière-grand-mère

Sources http://www.capet.org ; Généalogie Lorraine N° 159 ; ouvrages de Georges Poull

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